APPEL POUR UNE PUBLICATION EUROPEENNE ET INTERNATIONALISTE
Comme collectif de camarades actifs depuis de nombreuses années sul le front de la propagande et de l’agitation internationaliste, de la lutte en soutien des prisonniers politiques et de la contre-information en général, nous avons retenu important, dans le quadre du développement de notre travail, prendre en référence ce qui a été discuté, élaboré et proposé lors de la convention “Pacification ou libération” qui a eu lieu à Berlin en avril 1999.
Cette éxpérience nous a démontré le grand intéret des collectifs et organisations du monde entier, par rapport aux questions liées à la repression et à la détention des révolutionnaires, mais aussi à la problématique de l’individuation des instruments adéquats pour consolider des rapports et la coopération au niveau international.
Le travail sur la communication avait été identifié, déjà à ce moment là, comme central pour permettre, au moins à un niveau embrional, un échange non-occasionnel d’informations et de réfléxions sur la situation actuelle.
“Jusqu’à aujourd’hui notre coopération a été souvent occasionelle et parfois casuelle, rarement coordonnée, et celà nous a affaiblis, tandis que ça n’a fait que renforcer nos ennemis.”
(pris du document de convocation de la convention de Berlin)
Quelque élément de réfléxion
Notre travail de ces dérnières années nous a donné la conviction que le développement militariste du système capitaliste mondial ferait émérger de façon nette les principales institutions qui, sur le plan international et dans les pays de la métropole européenne, seront députées à la “gestion” d’un réallignement des hiérarchie de notre système.
De façon particulière, il est parfaitement clair que l’échelle continentale constitue l’élément materiel minimum pour garantir à la bourgeoisie impérialiste européenne une effective projéction de puissance mondiale. Et, celà, non seulement sur le plan économique, mais aussi, et surtout, sur le plan politico-militaire.
Tout celà éxige un réajustement des équilibres dans les rapports de forces entre les classes à l’intérieur de la métropole européenne et, sur le plan international, de la formalisation des nouveaux rapports et relations hiérarchiques entre le vielles et les nouvelles puissances mondiales (en quellques mots, la réalisation concrète du nouveau concept stratégique de l’OTAN).
Dans ce sens, la Convention Constituante Européenne, dans les prochains mois (ou années probablement), représentera la chambre de compensation des intérets des différentes fractions “nationales” de la bourgeoisie impérialiste européenne et elle jettera les bases matérielles des futurs conflits politiques et sociales dans la métropole européenne et de la “nouvelle” puissance politico-militaire européenne dans le monde (et, meme dans l’immédiat, dans des pays proches).
Tout ceci rend nécessaire, dès maintenant, la création d’une sovrastructure répressive, préventive et militaire, en clef européenne ; une sovrastructure que nous avon deéjà vu du reste, au travail, meme si en phase embrionale, contre le militants des organisations révolutionnaire, dans le contre-sommets et dans les enquetes contre le soit-disant “ terrorisme international ”.
Nous pensons, aussi, que prendre comme clef de lcture l’analyse de l’intéraction et de la compénétration des stratégies de la contrerévolution au niveau global, permette de dépasser la fausse contrapposition entre “ eurocentrisme ” et “ tiers-mondisme ” : chaque élément de connaissance qui permette de nous éclairer sur la stratégie de l’ennemi est une arme qui peut et qui doit etre utilisé contre lui.
Mais d’un autre coté, il est évident que notre terrain de conflit, comme prolétariat métropolitain est et doit etre l’Europe.
On peut déjà apercevoir les les contours d’une adaptation dans ce sens du niveau de la résistance du prolétariat et de la gauche radicale européenne : à partir des premières tentatives des luttes syndicales sur échelle continentale et aux luttes de rue contre les gouvernements “ nationaux ” et les institutions supranationales de la bourgeoisie impérialiste européenne et mondiale (Nice, Goteborg, Genes, Barcelone, Munich…)
C’est en partant de ces considérations générale et, surtout, de la constatation de l’éxistance dans les différents pays de la métropole européenne d’une pluarlité d’organismes qui se reconnaissent sur un terrain commun de critique aux structures militaires de la bourgeoisie impérialiste (l’OTAN) et au naissant pole impérialiste européen, que la rédaction de “ Senza Censura ” (Sans Censure) a décidé de faire une prposition opérative à toutes ces structures qui, dans le cours des dérnières années se sont consolidées dans leur pays, exprimant une continuité substentielle de travail, sur le plan de la contre-information.
Pour nous, il est fondamental de réussir à créer des rapports stables de confrontation politique avec d’autres collectifs rédactionnels au niveau européen, et nous sommes convaincus que le plan de la communication rende preticable cet objectif.
Nous proposons, donc, la réalisation d’une publication monothèmatique en coopération entre collectifs rédactionnels de différentes revues européennes qui développe une analyse sur la répression en Europe, sur les instruments dont elle se dotte et sur les consèquences que celle-ci a dans les différents pays, en nous efforçant d’insérer cette réfléxion dans le quadre plus général du développement du conflit au niveau international en tentant d’éviter de réaliser un simple collage d’articles/comminiqués des différentes situations qui décideront de collaborer.
En ce qui concerne les temps et les façons de réalisation de cette proposition, nous sommes en train d’opérer des vérifications au niveau européen avec les revues qui pourront etre disponibles (à ce propos, nous invitons tous à nous comminiquer des adresses de collectifs qui pourraient etre intéressés), de telle façon à réussir à organiser une première réunion des différents groupes rédactionnels aux abords du mois de novembre 2002, eventuellement en concimmitance de quelque rendez-vous international.
Nous proposons de discuter, en cette occasion, l’impostation avec laquelle affronter le thèmes proposés ainsi que la strusture de la publication, outre le fait de mettre les bases pour de futures confrontations et collaborations entre les différentes éxpériences.
Salutations rouges.
La rédaction de “ Senza Censura ”